Reporting extra-financier
A la différence des grandes entreprises soumises à l’obligation de publier un reporting extra-financier -dit « Déclaration de Performance extra-financière« -, vous n’êtes pas en tant que PME / PMI dans l’obligation de vous soumettre à l’exercice.
Néanmoins, si la publication d’un reporting extra-financier n’est pas obligatoire, elle est indispensable. Elle permet de mettre en en avant votre stratégie et d’expliquer la façon dont vous gérez les impacts sociaux et environnementaux de vos activités. En effet, vous émettez ainsi un signal fort envers le public et témoignez ainsi de votre engagement. Vous mettez en lumière la prise en compte des grands enjeux du développement durable dans votre stratégie de développement. Vous attestez auprès des investisseurs, de plus en plus exigeants sur l’intégration des critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) par les entreprises qu’ils financent, de votre maturité sur ces sujets, et de la maîtrise des risques inhérents à votre activité.
Au-delà d’un outil ayant vocation à rendre compte des impacts de vos activités sur les volets sociaux, environnementaux, et de gouvernance, c’est également un exercice extrêmement structurant, puisqu’il a vocation à mettre en lumière les risques et les enjeux liés à votre activité, et à définir des indicateurs clés de performance (KPIs) pour suivre et piloter toujours plus finement votre performance RSE, économique et financière.
Enfin, un bon reporting est résolument celui qui permet de créer du lien, et d’innover. Pour ces raisons, l’élaboration de votre reporting, le suivi, comme la communication, doivent être pris au sérieux. C’est également l’occasion de fédérer l’ensemble de vos parties prenantes, et en premier lieu vos collaborateurs, autour de la mission et des valeurs de l’entreprise.
Comment se déroule l’élaboration d’un reporting RSE ?
Pour cet exercice exigeant, nous vous accompagnons tout au long des phases suivantes :
- Echange avec vos parties prenantes, exercice inclusif et collaboratif
- Cartographie de vos risques RSE, matrice de matérialité identification de vos enjeux significatifs
- Identification des indicateurs de suivi (KPIs) les plus pertinents
- Rédaction du rapport et mise en valeur de votre engagement et de vos bonnes pratiques
Nous identifions et nous appuyons pour l’élaboration de votre reporting sur les référentiels les plus pertinents, en fonction de vos enjeux et de votre secteur d’activité. Les référentiels tels la GRI, l’Art.225 de la loi Grenelle II, ou bien encore l’IRCC, constituent des lignes directrices internationales permettant d’assurer la comparabilité du reporting RSE.
The touch’
Votre rapport extra-financier doit être un authentique outil de pilotage et de valorisation du capital immatériel de votre entreprise. (Capital humain, notoriété, savoir-faire, ou encore votre clientèle, capital pouvant représenter jusqu’à 80 % de la valeur de votre entreprise). Enfin, une communication innovante, sur le format et par les différents canaux mobilisés, fera toute la valeur ajoutée de votre rapport RSE.
« Nous faisons un reporting dans le cadre du Global Compact qui nous a donné un premier cadre rigoureux. La COP (Communication On Progress), sert de base à la première ébauche de notre reporting. Ce dernier est public et visible sur internet. Les données sont également récoltées en interne par nos référents. Ces indicateurs sont,pour nous, un moyen de lire la performance sociale et environnementale de l’entreprise. Ils permettent aussi de vérifier que nous avons atteint nos objectifs d’une année sur l’autre. Nous arrivons maintenant à la phase où il faut lier les objectifs financiers et les résultats RSE. Pour tendre, enfin, vers un véritable reporting intégré. »
Julie Poiret, porteur de projet RSE, Groupe Oetker Collection (OC)
Reporting RSE : que disent les textes ?
C’est la loi NRE (Nouvelles Régulations Economiques) de 2001, qui marque le premier pas. Puis l’article 225 de la loi Grenelle 2 de 2010 et son décret d’application de 2012, dispositif dit « Grenelle 2 », concernant les entreprises, cotées ou non cotées, à partir d’un certain niveau de revenus -100 millions d’euros- et de masse salariale -plus de 500 salariés au cours de l’exercice- qui étendent les obligations, pour les entreprises, de publier dans leur rapport de gestion des informations sur les « conséquences sociales et environnementales de leur activité et sur leurs engagements sociétaux en faveur du développement durable ».
Avec l’ordonnance n° 2017-1180 du 19 juillet 2017 et le décret n° 2017-1265 du 9 août 2017, la France transpose, la directive européenne 2014/95/UE relative à la publication d’informations non financières, et oblige ainsi toutes les entreprises cotées de plus de 500 salariés et réalisant plus de 40 millions de chiffre d’affaires, à publier leur « déclaration de performance extra-financière« (DPEF), à compter des exercices ouverts à partir du 1er septembre 2017.